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Faites communiquer vos applications Cloud et Premise grâce à l’EAI (Enterprise application integration)

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EAI, Enterprise application integration

L’évolution rapide des systèmes d’information oblige les entreprises à repenser leur manière d’intégrer et d’échanger des données entre applications. L’intégration applicative (Enterprise Application Integration – EAI) est devenue un levier incontournable pour assurer une interopérabilité efficace entre des outils toujours plus nombreux et diversifiés.

Le casse-tête de l’intégration des données entre applicatifs pour la DSI

La criticité croissante liée au bon fonctionnement de ces interfaces d’échange de données oblige souvent les équipes informatiques à faire des prodiges pour atteindre les niveaux de qualité de service (SLA) attendus par les responsables métiers et les clients. De plus, la généralisation des applicatifs disponibles en mode SaaS dans les entreprises complique également les architectures d’intégration de données pour les DSI qui doivent désormais gérer de plus en plus de flux d’échanges avec l’extérieur tout en augmentant les niveaux de sécurité du système d’information.

Plusieurs facteurs accentuent ainsi cette problématique :

  • Prolifération des applications SaaS : L’adoption massive de solutions cloud entraîne une multiplication des connexions inter-applicatives.
  • Multiplication des API : Chaque service adopte ses propres API, créant des redondances et des incompatibilités.
  • Hétérogénéité des technologies : L’intégration devient plus complexe avec des systèmes développés sur des technologies différentes.
  • Évolution rapide des besoins métiers : L’agilité requise par les équipes métier pousse à intégrer de nouvelles solutions sans repenser l’architecture globale.

A chaque fois que l’on intègre une nouvelle application dans l’entreprise, cela complexifie un peu plus l’architecture du système d’information. La nécessité de faire communiquer entre-elles des applications hétérogènes et de gérer leurs échanges en toute sécurité, peut devenir un vrai casse-tête.

Le syndrome « plat de spaghettis »

Lorsque l’on représente les échanges inter-applicatifs de données dans l’architecture d’un système d’information, on fait face bien souvent au syndrome du « plat de spaghettis » . En effet, au fil des années, des interfaces point à point reliant chacune des outils informatiques et logiciels du SI auront été développées pour favoriser les échanges de données ; en interne comme avec des partenaires externes à l’entreprise.

En conséquence, sans une approche structurée de l’intégration des applications, plusieurs risques et inefficacités apparaissent :

  • Pas ou peu de supervision des échanges et de la circulation des informations
  • Pas de maîtrise ni de capacité à anticiper les effets de bord liés à la modification d’une interface
  • Maintenance complexe : chaque modification d’interface peut avoir des répercussions imprévues sur d’autres applications, rendant la maintenance délicate.
  • Risque de vulnérabilité : des connexions multiples et non standardisées augmentent les risques de failles de sécurité.
  • Un cercle vicieux s’installe : plutôt que de prendre le risqué de modifier une interface, on en crée une nouvelle ; complexifiant de fait le “plat de spaghettis”

Livre blanc ESB et BPM

Interopérabilité entre processus et données: le cœur de l’agilité d’une entreprise

Qu’est-ce que l’EAI (Enterprise Application Integration) ?

L’Enterprise Application Integration désigne un ensemble de pratiques et de solutions qui va assurer la communication inter-applicatifs et unifier les échanges de données entre les différentes briques d’un SI. C’est un des concepts au cœur de l’urbanisation du Système d’Information.

Elle exploite généralement un middleware ou une architecture microservices qui va se positionner comme une couche d’intermédiation entre les différents logiciels, et va « traduire » et acheminer les données pour qu’elles soient compréhensibles par chaque brique du Système d’Information.

Le marché de l’EAI était estimé à 15,28 milliards USD en 2024 et devrait atteindre 31,61 milliards USD d’ici 2029, avec un taux de croissance annuel de 15,65%.

Quelle différence entre les concepts d’Enterprise Application Integration et d’Enterprise Service Bus ?

L’EAI est orientée sur la connexion et l’orchestration des applications au sein d’une entreprise pour faciliter le partage des données et des informations. Il s’agit principalement d’un modèle d’intégration centralisé afin d’unifier les échanges entre des systèmes hétérogènes.

L’ESB propose une architecture plus flexible et décentralisée, agissant comme un bus ou canal qui permet aux applications de communiquer via des modules de web services.

Pour résumer, les deux notions sont proches : l’EAI (Enterprise Application Integration) est davantage orientée sur l’intégration des applications (« hub d’intégration ») et l’ESB sur une communication inter-applicative plus dynamique et modulaires (« hub d’échanges »).

Quels outils pour accompagner votre démarche EAI et sécuriser l’intégration inter-applicatifs ?

En réponse à ces problématiques d’intégration, la plateforme de données Phoenix de Blueway permet d’industrialiser les flux échangés entre plusieurs applications, au sein du Système d’Information et également avec vos partenaires, à l’aide de nombreux outils totalement intégrés :

  • Atelier de gestion des scenarios d’échanges : Un atelier de gestion des scenarios d’échanges inter-applicatifs, au travers d’une interface graphique totalement Web, simple, pragmatique et efficace.
  • Outils de tests : Des outils de tests unitaires et ensemblistes qui permettent de réaliser des jeux d’essais complets.
  • Connecteurs techniques : Des connecteurs techniques vers les principales bases de données SQL et NO SQL, fichiers plats et XML, mails, ftp, sFTP, EDI, LDAP, WebServices…
  • Bus applicatif : L’intégration native d’un bus applicatif qui garantit la gestion structurée et sécurisée, des échanges inter-applicatifs et permet de sortir du « syndrome spaghettis ».
  • Analyse d’impact et refactorisation : Des solutions d’analyse d’impact et de refactorisation pour réaligner les échanges inter-applicatifs en fonction des demandes métiers (changement ou évolution de briques applicatives, contraintes légales ou industrielles, …)
  • Connecteurs applicatifs : Des connecteurs applicatifs standardisés avec les principaux logiciels et systèmes du marché (CRM Salesforce, Microsoft Dynamics NAV, AX et CRM, Cegid, Movex, Oracle Applications, Pivotal, SAP, Selligent, Siebel et Sage X3, JDEdwards, Baan, SugarCRM, …).
  • Supervision des échanges : Une plateforme de supervision des échanges de données totalement intégrée pour une vue à 360° sur le bon déroulement des flux.

Le succès de l’interopérabilité, c’est justement que ce sujet n’en soit pas un dans la vie des utilisateurs  ! Pour réussir, il faut la solution ET la prise de recul : cela implique de prendre de la hauteur sur son système d’information et disposer d’une vision de l’intégralité des flux qui circulent.

Edouard Cante, Directeur Général Adjoint Produit chez Blueway
Mockup avis d'expert interopérabilité

Les enjeux d’interopérabilité au sein du SI : au cœur des environnements ERP.

Quelques exemples de contexte où les plateformes Enterprise Application Integration sont mises à profit :

  • Les environnements structurés historiquement autour d’un ERP central comme SAP . Si l’entreprise souhaite quitter cette vision monolithique pour accompagner une transformation de son organisation, elle aura besoin d’une brique inter-applicative.
  • La communication entre plusieurs applications e-commerce (site e-commerce, gestion des commandes, paiement, lien avec les stocks et l’expédition). La fluidité de l’ensemble du processus est alors un gage de compétitivité et d’expérience client.
  • L’interopérabilité au sein du Système d’Information RH, entre les différents logiciels métiers, et également entre le SIRH et les autres applications du SI
  • La modernisation d’un Système d’Information avec une forte composante « Legacy », où il est nécessaire de décommissionner des applications, faciliter le MCO et l’évolutivité du SI.
  • Le rapprochement et la consolidation de systèmes d’information de plusieurs organisations, essentiels dans les contextes de fusions et acquisitions.

La plateforme Phoenix de Blueway pour répondre aux enjeux d’agilité et d’intéropérabilité des entreprises

Notre plateforme de données Phoenix simplifie grandement la manipulation des données. Vous gérez l’intégration de données entre vos différents applicatifs et avec ceux de vos partenaires, clients et fournisseurs via des outils standardisés d’ETL (« Extract Transform Load »), d’ESB (Enterprise Service Bus) et EDI (« Echange de données informatisé »).

Avec plus de 160 clients qui utilisent la plateforme Phoenix de Blueway, ce sont environ 1 500.000 flux qui traitent, transportent et intègrent chaque jour des millions d’informations.

Les utilisateurs de notre plateforme font partie de secteurs d’activité aussi variés que l’industrie, la santé, les services, les collectivités locales, les laboratoires pharmaceutiques, l’agroalimentaire, etc.

La solution doit imbriquer les rôles humain et technologique, se positionner au niveau de l’organisation afin d’apporter une réponse calquée sur les besoins métiers et assurer l’adhésion des processus au système d’information.

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Edouard Cante
Edouard Cante
Directeur Général Adjoint Produit Expert technique et fonctionnel, Edouard est spécialisé dans l’urbanisation du SI et la gouvernance des données depuis près de 20 ans. Homme de terrain, il épaule les clients dans leurs projets avec ses équipes et n’hésite pas à exploiter ces retours pour imprégner la roadmap produit et gagner en agilité.
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